Arrêter la PCRE n’aiderait pas à la pénurie de main d’œuvre, selon le Conseil national des chômeurs et chômeuse
La Chambre de commerce de Maniwaki et Vallée de la Gatineau a récemment adopté une résolution demandant l’arrêt de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE), résolution acheminée au bureau du député de Pontiac, William Amos. Selon des membres de l’organisation, la prestation nuirait à la reprise économique de la région en contribuant à la pénurie de main d’œuvre.
Néanmoins, selon Pierre Céré, porte-parole pour le Conseil national des chômeurs et chômeuse (CNC), l’arrêt de la PCRE ne serait pas la solution.
Selon M. Céré, les personnes qui bénéficieraient du programme seraient majoritairement des travailleurs autonomes dont le domaine d’expertise ne répond pas à la demande des employeurs. De plus, les montants octroyés seraient insuffisants pour convaincre les prestataires de s’en contenter. Voici ses propos :
S’il mentionne néanmoins que la pénurie de main d’œuvre est un problème réel auquel il faut remédier, M. Céré précise qu’il serait de la responsabilité des employeurs de rendre leurs emplois plus attrayants, en donnant un meilleur salaire, notamment :