Le chef Whiteduck revient sur le déroulement des enquêtes publiques
L’année 2017 a été marquée par la tenue de différentes enquêtes portant sur les réalités vécues par les communautés des Premières Nations à travers le Québec et le Canada. Au niveau fédéral, c’est l’Enquête nationale sur les filles et les femmes autochtones disparues ou assassinées qui attire l’attention.
Lorsque questionné par rapport au déroulement de cette enquête, le chef du conseil de bande de Kitigan Zibi, Jean-Guy Whiteduck, a indiqué espérer qu’on laisse la chance au coureur dans ce dossier, malgré la grogne qui semble régner à ce sujet dans plusieurs communautés autochtones au Canada :
Cette Commission d’enquête a connu plusieurs difficultés lors de sa mise en place, notons entre autres la difficulté d’obtenir des ordinateurs et la démission de commissaire, sans compter les problèmes de communication avec les familles éprouvées par la perte d’êtres chers dans des contextes souvent nébuleux. Le conseil de bande de Kitigan Zibi est d’avis que la Commission sur les Femmes autochtones disparues ou assassinées doit disposer d’une plus longue période de temps pour mener à bien son mandat, comme l’indique Jean-Guy Whiteduck :
Pour ce qui est de la Commission Viens, soit l’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics du Québec, le chef Whiteduck est plus pragmatique. Il croit que le gouvernement québécois avait déjà en main les éléments nécessaires à une amélioration des relations entre les Premières Nations et les services publics visés par la Commission d’enquête :
Mentionnons que dans les deux cas, les commissaire d’enquête reprenait du service prochainement, après le congé de la période des Fêtes.