Des employés dénoncent la Maison Amitié de la Haute-Gatineau
De nombreuses personnes ont contacté le service d’informations de CHGA FM dans les heures qui ont suivi la mise en ligne de l’article La Maison Amitié de la Haute-Gatineau revient sur une année difficile pour dénoncer une panoplie de situation problématique en lien avec l’organisme et son directeur général, Paul Rochon.
Des employés, d’ex-employés ainsi qu’une personne qui est en contact avec l’organisation, qui œuvre auprès des personnes ayant des problèmes persistants et temporaires de santé mentale, dénoncent le mode de gestion de Paul Rochon, qui imposerait des heures supplémentaires obligatoires et des tâches superflues aux personnels.
Toujours selon nos sources, la direction ferait preuve de favoritisme auprès d’employés, permettant à certains de prendre congé, alors que d’autres verraient leurs demandes refusées. Des allégations de harcèlement sexuel et psychologique ont aussi été partagées. Plusieurs pointent également en direction du syndicat et du conseil d’administration, présidé par le maire de Gracefield, Réal Rochon, qui fermerait les yeux sur certains faits qui leur auraient été rapportés.
Paul Rochon a accepté de commenter le dossier sur nos ondes. Ce dernier estime que le manque de main-d’œuvre pèse lourd sur la charge de travail des employés. Cependant, il n’est pas question de manquer de respect aux effectifs. On l’écoute :
Le directeur général de la Maison Amitié de la Haute-Gatineau indique qu’avec l’ajout de 3 à 4 employés, les conditions de travail s’amélioreront drastiquement. Par ailleurs, Paul Rochon confirme que plusieurs manœuvres auraient été effectuées afin de mettre un terme à cette situation. Celui-ci est assuré que son organisation est exemplaire en ce qui a trait au respect de ses employés lorsque l’équipe affiche complet.