Des solutions mises sur la table pour diplômer davantage d’enseignants
Le recrutement d’enseignants légalement qualifiés demeure un défi constant dans les Centre de services scolaires à travers la province, une situation à laquelle n’échappe pas la Vallée-de-la-Gatineau.
Plusieurs professionnels œuvrant dans le domaine estiment que la solution pourrait résider dans la rémunération des stages des étudiants au bac. En effet, les futurs enseignants doivent réaliser des centaines d’heures de stage non rémunérées pour obtenir leur diplôme, ce qui peut en décourager certains. C’est ce que fait valoir Mylène Leroux, responsable au Programme de doctorat en éducation pour l’Université du Québec en Outaouais :
Pour sa part, la Fédération autonome de l’enseignement est d’avis qu’il serait opportun de revoir la composition du bac en enseignement, voire même d’en réduire la durée. Annie-Christine Tardif, vice-présidente à la vie professionnelle pour l’organisation syndicale, en dit davantage :
Cette option ne serait pas une solution gagnante selon Mylène Leroux. Elle rappelle que le programme est passé de 3 à 4 ans au courant des années 90 pour mieux répondre aux besoins des enseignants. D’ailleurs, elle soutient que les nouveaux enseignants ne se sentent souvent pas assez bien outillés à leur sortie de l’université :