Faible taux de diplomation : la CSHBO en mode solution
Les dirigeants de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais sont bien au fait que le taux de diplomation de leurs élèves est le plus faible à travers la province.
Ni le directeur général ni la présidente de la CSHBO n’ont accepté de commenter publiquement les données du ministère de l’Éducation du Québec qui sont compilées par la plate-forme interactive CartoJeunes. Cependant, Monia Lirette, qui occupe le poste de Régisseuse aux communications depuis juillet dernier, a indiqué que différentes mesures ont été mises en place afin d’augmenter le nombre d’élèves qui obtiennent un diplôme d’études secondaires. Elle note, entre autres, le dépistage précoce des enfants avec l’arrivée de plusieurs classes de maternels 4 ans et l’embauche d’une conseillère en formation professionnelle et d’une agente de développement.
Ces actions ressortent du plan d’engagement vers la réussite qui a été mis sur pied à la suite de la série de consultation publique qu’a organisée la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais au début de l’année 2018.
Pour la préfète de la MRC, plusieurs facteurs peuvent expliquer le faible taux de diplomation des élèves qui étudient dans la Vallée-de-la-Gatineau. Chantal Lamarche explique :
Rappelons que selon les données du ministère de l’Éducation, seulement 54% des Val-Gatinois obtiennent leur diplôme d’études secondaires comparativement à la moyenne régionale qui s’élève à 73,8% et qui grimpe à 78,2% dans l’ensemble de la province, selon des données du ministère de l’Éducation du Québec.
