Formation à distance au collégial : une offre pas toujours claire selon L’institut de recherche en économie contemporaine
L’institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) a publié un rapport qui souligne les lacunes de la formation à distance au Québec.
L’enseignement à distance n’est pas un phénomène nouveau, mais le contexte pandémique a contribué à précipiter les choses à ce niveau.
Intitulée L’offre de formation à distance au collégial : état des lieux et enjeux socioéconomiques, l’étude a démontré que la stratégie du gouvernement en la matière n’est pas cohérente. Par exemple, aucun document n’indique le coût de la formation à distance par rapport à la formation en personne. De plus, l’argent investi par le ministère de l’éducation ne ferait pas l’objet d’un suivi adéquat, selon l’auteur de l’étude, Éric N. Duhaime :
Cette situation pourrait avoir pour effet de créer une concurrence malsaine parmi les institutions collégiales qui entrent dans une compétition pour attirer les étudiants chez elles. La façon de faire du gouvernement qui fait miroiter une économie d’argent quant à cette pratique serait aussi sous la loupe de L’IRÉC.
L’étude établit aussi que l’éducation supérieure ne peut pas être donnée seulement à distance mais qu’elle doit aussi s’appuyer sur la fréquentation des institutions en personne. Cette façon de procéder sur deux tableaux, représente toutefois une surcharge de travail pour les enseignants qui doivent adapter leur façon d’enseigner.
Neuf recommandations ont été faites dans ce rapport. M. Duhaime en évoque une :
Le rapport de l’IRÉC a été rédigé en collaboration avec la Fédération étudiante collégiale du Québec.