Gilles Bastien réfute les accusations criminelles déposées à son endroit
Le maire de Bouchette a réfuté les accusations criminelles déposées à son endroit à la suite de plaintes formulées en début d’année par l’homme d’affaires Jean Ratelle, qui possédait une terre à Lac-Sainte-Marie.
D’entrée de jeu, Gilles Bastien confirme que M. Ratelle a retenu ses services en 2019 pour effectuer des travaux d’aménagement forestier sur sa terre. De plus, il aurait demandé à M. Bastien sa participation dans un projet de lotissement et de construction de chemins.
Cependant, le maire de Bouchette soutient que Jean Ratelle aurait refusé d’honorer ses engagements financiers et contractuels envers lui. Voici les propos de Gilles Bastien :
Gilles Bastien ne compte pas émettre d’autres commentaires dans ce dossier pour l’instant.
Selon les documents obtenus du palais de justice de Gatineau, les gestes qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 3 juin 2019 et le 3 avril 2020. Gilles Bastien aurait produit deux faux documents et les aurait utilisés comme s’ils étaient authentiques. Le maire de Bouchette aurait aussi privé M. Ratelle d’une somme de plus de 5 000 $.
S’il est reconnu coupable, Gilles Bastien s’expose à une peine d’emprisonnement maximale de 14 ans. Une audience est prévue le 18 octobre prochain au palais de justice de Gatineau.
Malgré les accusations criminelles déposées à son endroit, M. Bastien sollicitera le poste de conseiller à Bouchette lors des élections de novembre. Il avait déjà annoncé qu’il ne briguerait pas un second mandat à titre de maire de la municipalité.
