Grève de l’enseignement : le SPEHR rappelle que, pour régler, ça prend des classes équilibrées
La troisième séquence de grève dans l’enseignement a débuté vendredi dernier. Les travailleurs sont déterminés à améliorer leurs conditions de travail. C’est pourquoi plusieurs membres du Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières (SPEHR) se sont rassemblés devant l’établissement du Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO), lundi matin, pour rappeler que pour que la grève se règle, cela prend des classes équilibrées.
Daniel Boisjoli, président du SPEHR, affirme que le gouvernement doit comprendre que la composition de la classe est un enjeu incontournable pour les enseignants. Il doit entendre les solutions du syndicat pour revoir à la baisse le trop grand nombre d’élèves en difficulté dans un même groupe. La situation ne peut plus durer, selon lui, puisque les enseignants tombent au combat.
Les enseignants demandent également un allégement de la tâche et une amélioration de la rémunération dans le cadre du renouvellement de leur contrat de travail.
Mobilisés comme jamais, les enseignants du SPEHR-CSQ, représentés par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), sont parmi les 100 000 enseignants du Front commun en grève jusqu’au 14 décembre. Ensemble, ils ont en main un mandat à hauteur de 95 % pour exercer ce droit pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.