Industrie du bois d’œuvre : le député Amos se veut rassurant
Le Canada et les États-Unis doivent négocier une nouvelle entente afin d’encadrer leurs échanges commerciaux au niveau du bois d’œuvre, des négociations qui s’annoncent longues et ardues.
Dans ce contexte, le député fédéral de Pontiac, William Amos, a tenu à faire le point sur la situation alors que l’industrie nage en pleine incertitude et pour cause.
Une plainte a été déposée au département du commerce américain contre le Canada alors que nos voisins du sud allèguent que notre industrie est subventionnée et donc qu’il s’agit de concurrence déloyale qui va à l’encontre des règles de libre échange.
Pendant que cette plainte suit son cours, une surtaxe sera fort probablement imposée aux compagnies canadiennes qui exporteront leur produit aux États-Unis. Cette taxe pourrait varier entre 20 et 45 %. Selon l’économiste en chef au Conseil de l’industrie forestière du Québec, Michel Vincent, le gouvernement du Canada doit absolument mettre sur pied un programme de garantie de prêts sans quoi les compagnies, dont l’usine Produit Forestier Résolu de Maniwaki, ne pourront passer à travers cette nouvelle crise :
De son côté, le secrétaire parlementaire de la ministre du Commerce international, David Lametti, estime que les régimes forestiers au Canada respectent les règles en vigueur et que les spécificités de chacun de ces régimes doivent être prises en compte au moment de signer une entente :
Une rencontre sur cette question est d’ailleurs prévue aujourd’hui à Washington entre la ministre du Commerce international, Chrystia Freeland, et son homologue américain.