La CSHBO devra mesurer la concentration de plomb dans l’eau de ses établissements
Dans les
dernières semaines, le gouvernement du Québec a revu la norme en matière de
concentration de plomb dans l’eau en faisant passer de 10 à 5 microgrammes la
teneur de ce métal permise par litre d’eau potable.
L’entrée en vigueur de cette mesure oblige les
villes et les commissions scolaires à s’attarder avec sérieux à la présence de
plomb dans l’eau.
La Commission
scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais confirme qu’elle se conformera aux
mesures annoncées par Québec. Elle compte donc mesurer la concentration de
plomb dans l’eau des écoles primaires sur son territoire d’ici le 23 juin
prochain, en plus d’établir une marche à suivre afin d’apporter les correctifs
nécessaires, en cas de besoins. En ce qui concerne les écoles secondaires, l’école des adultes et
le Centre de formation professionnelle, la commission scolaire a jusqu’au 1er
novembre 2020 pour se conformer à la directive gouvernementale. Québec a
également précisé la marche à suivre lors du prélèvement des échantillons afin
d’assurer l’exactitude des résultats. Un premier prélèvement sera effectué dès
que l’eau sortira du robinet ou de l’abreuvoir et un deuxième 30 secondes plus
tard.
Les résultats obtenus détermineront de la marche à suivre pour
corriger la situation. Advenant une concentration trop élevée, la source d’eau
devra être condamnée temporairement.
En ce qui concerne les villes, elles devront identifier les secteurs où des entrées de service en plomb sont susceptibles d’alimenter les résidences en eau potable, en plus de déterminer des actions à poser et des coûts que le remplacement des tuyaux pourrait engendrer. La ville de Maniwaki confirme ne pas être aux prises avec ce problème puisqu’aucune conduite en plomb n’alimente en eau les résidences de ses citoyens.
