La démission de France Bélisle relance les discussions entourant la violence envers les élus municipaux
La mairesse de Gatineau, France Bélisle, a démissionné, hier, à la surprise générale.
Pour justifier sa décision, cette dernière parle d’un climat toxique au sein du conseil municipal. Elle mentionne aussi avoir été victime d’intimidation et de menaces de mort.
Cette annonce a provoqué la stupéfaction du monde municipal, dont la préfète de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, qui a travaillé en collaboration avec la Ville de Gatineau dans de nombreux dossiers. Pour elle, les raisons de son départ n’ont rien d’une surprise :
Une formation est imposée aux élus lorsque ceux-ci accèdent au pouvoir. Selon la préfète, cette formation devrait être délivrée avant l’entrée en poste :
Ces discussions ont lieu dans un contexte où plus de 800 élus municipaux ont quittés leur poste en raison de pressions ou de violences physiques ou verbales.