La maternelle 4 ans a fait ses preuves dans la Vallée-de-la-Gatineau
Des groupes syndicaux représentant des intervenantes en
petite enfance se sont mobilisés hier à Gatineau, pour demander au gouvernement
provincial de François Legault d’annuler le déploiement des classes de
maternelle 4 ans pour tous à travers le Québec. Mentionnons que les parents ont
le choix d’envoyer ou non leur enfant dans ces classes.
Malgré ce qui a été dénoncé par certaines éducatrices en
Centre de la Petite Enfance (CPE), la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais
estime qu’il s’agit d’un système qui a fait ses preuves. Voilà maintenant
quelques années que des classes de maternelle 4 ans sont offertes à certains Val-Gatinois,
selon s’ils étaient domiciliés dans un secteur plus défavorisé du territoire ou
non.
Stéphane Rondeau, directeur général adjoint à la CSHBO, explique
que les enfants qui sont entrés au préscolaire à l’âge de 4 ans et qui
présentaient des retards d’apprentissage avaient comblé leur écart avant la fin
de leur deuxième année du primaire :
Pour Stéphane Rondeau, la maternelle 4 ans est une troisième
avenue qui s’offre aux familles qui ne peuvent envoyer leur enfant en CPE ou en
garderie, qu’elle soit subventionnée ou non :
La CSHBO a obtenu l’autorisation de Québec pour ouvrir une
13e classe de maternelle 4 ans sur le territoire qu’elle dessert,
alors qu’elle en compte déjà 12 dans son réseau. Le gouvernement a révisé les
indices socioéconomiques qui permettent aux parents d’envoyer leur enfant dans
une classe de maternelle 4 ans et l’ensemble de la Vallée-de-la-Gatineau y est
désormais admissible. Stéphane Rondeau explique qu’il est encore temps pour les
parents d’inscrire leur enfant au préscolaire en vue de la rentrée de septembre
prochain :
Dans le cas des maternelles 4 ans, la CSHBO a indiqué qu’en
plus d’un enseignant par groupe de 17 élèves maximum, des ressources
professionnelles, comme les services fournis par les orthophonistes ou
orthopédagogues, sont présentes dans le local à raison de 20 heures par
semaine, soit l’équivalent de quatre heures par jour.