La tique d’hiver ennemie des cervidés
Des randonneurs ont trouvé dans les bois, sur notre territoire, un orignal mort, infesté de tiques. La radio CHGA a voulu en savoir plus sur le phénomène et a contacté le biologiste André Dumont, qui travaille pour le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Celui-ci nous explique d’abord que la tique d’hiver est de plus en plus présente chez nous :
Les gens retournent en forêt à la suite de la saison froide et découvrent les cadavres d’animaux qui n’ont pas survécu à l’hiver. Tiques ou pas, il y a des orignaux qui n’ont pas eu assez d’énergie pour passer l’hiver, tout simplement. André Dumont explique ici que ce ne sont pas nécessairement les tiques qui vont tuer les orignaux :
Le cycle de vie des tiques sur les orignaux dure une année complète. À ce temps-ci de l’année par exemple, il reste les tiques mâles sur les orignaux. Celles-ci vont tomber au sol pour mourir sous peu. Les tiques femelles quant à elles, sont à créer la prochaine génération. Il est à noter que les orignaux n’ont pas de tiques durant l’été. Les larves vont se rattacher aux orignaux à la fin septembre, début octobre pour recommencer un nouveau cycle.
En bref, la tique d’hiver tue des cervidés, c’est un fait établi. Mais dans notre zone, le taux de mortalité est nettement moins élevé, toujours selon le biologiste du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.