La Vallée-de-la-Gatineau se mobilise pour sauver l’industrie forestière
Une centaine d’acteurs régionaux, dont des élus, des travailleurs forestiers et des gens d’affaires étaient présents à la conférence de presse organisée par la MRC Vallée-de-la-Gatineau en réponse à la fermeture indéterminée de la scierie de Produits forestiers Résolu à Maniwaki.
La préfète de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, était accompagnée par le président de la Chambre de commerce de Maniwaki et Vallée-de-la-Gatineau, Mike McConnery, et par le directeur général de la Société sylvicole de la Haute-Gatineau, Patrick Feeny. D’entrée de jeu, la préfète Lamarche a déploré l’absence du député de Gatineau, Robert Bussière :
Jointe par la radio CHGA FM, l’attachée politique de M. Bussière, Pascale Labelle, a confirmé la volonté du député de Gatineau à soutenir la région dans cette crise. Elle a justifié l’absence de M. Bussière par le fait qu’il siégeait aujourd’hui à l’Assemblée nationale et en raison du court délai entre l’invitation à cette mobilisation et le moment de la conférence de presse. Le directeur général de la Société sylvicole de la Haute-Gatineau, Patrick Feeny, a catégoriquement fermé la porte au reclassement des employés, qui n’est pas une solution, selon lui :
Le président de la Chambre de commerce de Maniwaki et Vallée-de-la-Gatineau estime que les effets de l’arrêt indéterminé des activités de la scierie Produits forestiers Résolu de Maniwaki se feront sentir bien au-delà des frontières de l’industrie forestière et que la région n’a toujours pas pris la pleine mesure de l’impact de cette décision :
D’ailleurs, Mike McConnery s’inquiète des conséquences que l’arrêt des activités chez Produits forestiers Résolu aura sur les opérations de l’usine de Louisiana Pacific à Bois-Franc :
Une cellule de crise sera mise sur pied rapidement afin de proposer des solutions à court et à long terme afin d’atténuer les effets de cet arrêt des activités chez Produits forestiers Résolu. Les priorités de cette cellule seront de trouver des solutions durables, de prévenir le reclassement des travailleurs et d’accélérer la refonte du régime forestier :