Actualité locale Par Kim Lacaille |

Le chauffage au bois résidentiel : plus de mal que de bien?

Foyer bois bûche femme
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L’institut national de santé publique du Québec (INSPQ) vient de publier une étude qui conclut que la réduction des émissions de particules fines provenant de la combustion résidentielle de bois représente le moyen le plus efficace de diminuer les décès et les problèmes de santé liés à la pollution de l’air.

Ces particules fines ont des impacts importants sur la santé. Guillaume Campagné, médecin-chef de service au Service de prévention-protection, équipe santé environnementale et menaces à la santé, Direction de la Santé publique pour le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO), explique :

Toute l’année durant, les professionnels de la santé reçoivent des patients en lien avec le chauffage résidentiel au bois. À nouveau, docteur Guillaume Campagné :

L’organisme Familles pour l’air pur a fait de cette cause son cheval de bataille. Le directeur général, Daniel Vézina, et son équipe ont analysé l’étude de l’INSPQ et monsieur Vézina y va de sa conclusion :

Le chauffage au bois provient de nos racines. L’idéal serait de cesser l’utilisation de ce mode chauffage pour enrayer les particules fines qui se promènent dans l’air et attaquent le corps humain. D’après les intervenants concernés, le gouvernement pourrait même en venir à légiférer de ce côté, dans l’avenir.

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