Le CISSSO doit revoir l’utilisation de l’urgence en priorité
Le constat actuel de la situation dans les urgences est très difficile, autant en ce qui concerne l’achalandage qu’à ce qui touche la pénurie de main-d’œuvre. Avec la courbe démographique, le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) compte devoir composer avec le manque de main d’œuvre pour encore plusieurs années.
Le CISSSO devra se réinventer et faire autrement afin de donner soins et services dans la région de l’Outaouais. Différentes alternatives envisagées permettront d’obtenir des résultats positifs et concrets pour la population. Voici la présidente-directrice générale (PDG) du CISSSO, Josée Filion :
L’administration travaille à de nouvelles alternatives, autant avant l’arrivée du patient à l’urgence, qu’au moment de son séjour à l’urgence, jusqu’au séjour à l’étage. Plusieurs initiatives s’implantent actuellement et les bénéfices seront bientôt visibles.
L’une de ces initiatives est le projet d’équipe rapide d’intervention de crise (ÉRIC). Il s’agit d’une équipe mobilisée pour aller dans la communauté pour intervenir auprès d’une clientèle ayant des problèmes de santé mentale et qui ne présente pas de risque pour eux-mêmes ou leurs proches. À nouveau Josée Filion :
Selon les chiffres fournis par le CISSSO, 21 % des lits courte durée sont occupés par des patients qui attendent un changement de milieu de vie. En date du jeudi 3 novembre, l’hôpital de Maniwaki affichait un taux d’occupation plus élevé que 100 %.