Le Comité d’urgence SOPFEU demande une intervention immédiate du conseil d'administration
La patience du Comité d’urgence SOPFEU commence à s’estomper dans le dossier de la restructuration annoncée à la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).
Dans un communiqué de presse publié ce matin, les membres du comité déclarent ne plus avoir confiance envers le président du CA, Pierre Cormier, et le directeur général de l’organisme, Éric Rousseau, qui s’étaient engagés à régler 70 % du conflit d’ici la fin de l’automne.
La préfète de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, estime que M. Cormier et M. Rousseau ont tenu un double discours pour gagner du temps. Voici les explications de Chantal Lamarche :
Les représentants politiques de la Vallée-de-la-Gatineau estiment que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, se défile depuis le début conflit pour obtenir des votes en vue des prochaines élections. Selon la préfète Lamarche, le simple fait que l’article de loi 182 ne soit pas considéré démontre un manque d’implication de la part du ministre :
Par ailleurs, le Comité d’urgence SOPFEU estime ne pas avoir progressé depuis mars dernier. Pourtant, avec les différentes mobilisations en soutien à la base de Maniwaki et avec le dépôt d’une pétition de 5 000 signataires, tous espéraient une entente rapide dans ce dossier. Selon Chantal Lamarche, il y a anguille sous roche :
Le comité exige, en dernier recours, une rencontre avec la direction générale, tous les membres du conseil d’administration de la SOPFEU et le ministre Pierre Dufour pour dénouer l’impasse.