Le SPEHR estime que l’incitatif financier offert aux futurs enseignants n’est pas un remède miracle
Dans un désir d’augmenter le nombre de diplômés collégiaux et universitaires dans plusieurs domaines clés, dont les services de garde éducatifs à l’enfance, la santé et services sociaux et l’enseignement, le gouvernement provincial a mis en place les bourses Perspective Québec. Les bourses atteignent 1500 $ par session au collégial et 2500 $ par session universitaire. Un diplômé d’un bac en enseignement recevrait donc un total de 20 000$
D’entrée de jeu, le Syndicat du personnel de l’enseignement des Hautes-Rivières voit d’un bon œil cette mesure. Le président, Daniel Boisjoli, parle d’une piste intéressante :
Cependant, le syndicat estime que ces bourses ne permettront pas de régler l’ensemble des enjeux auxquels sont confrontés les enseignants. Comme l’explique le président du SPEHR, l’enjeu majeur est plutôt au niveau de la rétention au sein de la profession, ce qui passe par une amélioration des conditions de travail, selon lui :
D’ailleurs, les négociations entourant le renouvellement de la convention collective des enseignants ont débuté le 20 janvier dernier. La convention actuelle arrive à échéance le 31 mars.