Les arbitres victimes de violence au Centre Sportif Gino Odjick
C’est un sujet dont on entend parler un peu partout au Québec et ça se passe aussi ici, chez nous : la violence envers les arbitres au hockey mineur est bien présente. Tellement, que des arbitres quittent.
La ligue nationale est encore loin lorsque les enfants évoluent au sein de l’Association de hockey mineur. Pourtant, à voir et entendre certains parents, on les croirait déjà dans la ligue des pros. En effet, les parents ne se gênent pas pour devenir agressifs et déplacés envers les arbitres sur la glace. Sylvain Lauriault, vice-président hockey pour l’Association du hockey mineur de Maniwaki et entraîneur, commente :
Camille Dubuc Junior, arbitre depuis 16 ans pour l’Association, en est à sa dernière année dans le monde de l’arbitrage. Assez, c’est assez. Hypothéquer ses week-ends pour se faire invectiver et menacer, il a assez donné. Mais c’est important pour lui de dénoncer :
Il y a actuellement moins de 10 arbitres disponibles pour officier les matchs. C’est une grande pénurie et la façon dont cela se passe dans les gradins ne donne pas envie aux jeunes de s’engager dans les rangs. S’il n’y a pas d’arbitres, il n’y a pas de matchs, c’est la réalité. Camille Dubuc Junior a ce message simple et important à faire passer :
Il est important de dénoncer tout geste de violence, qu’il soit verbal ou physique. Il en va de l’avenir du hockey mineur.