Actualité locale Par Marc Beaudoin |

Les chasseurs subissent les contrecoups de la pénurie de main-d’œuvre

BOUCHER_VIANDE_COUPER
Temps de lecture
2 min

La période de la chasse à l’orignal bat son plein et est fructueuse, cependant, les chasseurs frappent un mur lorsqu’il est temps de faire débiter le gibier, puisque les boucheries n’arrivent pas à répondre à la demande.

C’est la situation que vit actuellement Sylvain St-Jacques, propriétaire du Centre de débitage Sylvain St-Jacques. Il mentionne être en mesure de répondre à seulement 50 % de sa clientèle et doit travailler 7 jours par semaine pour y arriver. Selon lui, la difficulté de recruter de la main-d’œuvre se fait ressentir depuis 3 ans. Sylvain St-Jacques dit que ses offres d’emplois restent toujours sans réponse. En plus de la difficulté à recruter, plusieurs commerces ont fermé leurs portes, créant aussi une baisse de l’offre de services :

Sylvain St-Jacques précise que depuis l’arrivée de la COVID-19, il y a eu une augmentation de l’achalandage, car plus de gens se sont adonnés à la chasse. Il explique également cette forte demande par les périodes de chasse à l’orignal et la chasse au chevreuil à l’arbalète qui se chevauchent et sont toutes deux populaires. Celui-ci indique qu’il existe des solutions pour accommoder les chasseurs et les boucheries :

La situation actuelle inquiète le propriétaire du Centre de débitage Sylvain St-Jacques pour le futur. Il craint que les chasseurs se découragent et délaissent cette activité et que les propriétaires de boucherie de débitage s’épuisent et fassent le choix de mettre fin à leurs activités.

Autres actualités qui pourraient vous intéresser