Actualité locale Par Simon Dominé |

Les coûts et la mortalité liés à la chaleur vont se multiplier

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Au Québec, les coûts liés à la chaleur extrême pourraient être multipliés par 3, voire 5, d’ici 2050. La mortalité pourrait être multipliée par 2 ou par 5.

C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et Santé Canada.

Le Dr Guillaume Campagné, médecin spécialiste en santé publique au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais, explique qu’ici, on parle de chaleur extrême quand on a au moins trois jours avec une température minimale le jour de 31 degrés Celsius de 18 degrés Celsius la nuit.

Les personnes qui vivent en milieu urbain, les personnes âgées, très jeunes ou en situation d’itinérance sont les plus à risque d’être touchées par ces vagues de chaleur. Mais Dr Campagné avertit que d’autres catégories de la population seront à l’avenir de plus en plus touchées :

Déjà chaque année au Québec, 400 décès, 30 000 passages aux urgences et 6 000 transports ambulanciers sont liés à la chaleur.

Dr Campagné souligne que les vagues de chaleur vont aller en augmentant en Outaouais :

Au CISSSO, des mesures sont déjà en place pour faire face aux vagues de chaleur extrême, mais il faudra continuer de s’adapter individuellement et collectivement aux changements climatiques.

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