L’inaction du gouvernement pousse une pourvoirie vers la faillite
Le conflit entre le gouvernement du Québec et les communautés algonquines continuent d’avoir des répercussions majeures sur les entrepreneurs de la région.
C’est le cas de Jessica Owens, copropriétaire de la pourvoirie Pavillon Richer, qui accumule les dettes depuis le début de la pandémie de la COVID-19. Ayant fait l’achat du territoire il y a 8 ans, cette dernière espérait rembourser ses dus lors de la plus récente saison de chasse sportive à l’orignal. On l’écoute :
Jessica Owens n’accepte pas le silence du gouvernement, elle qui dit attendre depuis près de deux mois pour une simple confirmation qu’il y aura compensation financière :
Le service des nouvelles de CHGA a tenté d’obtenir une entrevue avec Mathieu Lacombe, ministre responsable de l’Outaouais. Ce dernier a refusé la demande, nous recommandant à Robert Bussière. On écoute le député de Gatineau à ce sujet :
Mentionnons que le président de l’Association des pourvoiries de l’Outaouais, Serge Danis, est en contact depuis plusieurs semaines avec Marc Plourde, président-directeur général de la Fédération des pourvoiries du Québec. Des démarches ont été posées auprès du gouvernement du Québec.
Au total, les 16 pourvoiries touchées par le conflit accumulent des pertes de près de 650 000 $. Trois de ces entreprises sont plus durement touchées, dont le Pavillon Richer.