Plaidoyer en faveur du Parc régional du lac des Trente-et-Un-Milles
C’est en avril dernier que les élus de la ville de Gracefield ont décidé de mettre sur la glace le projet de parc régional, qui réunirait les municipalités qui sont en bordure du lac des Trente-et-Un-Milles. Déléage, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau et Bouchette ont déjà adopté les règlements généraux de l’organisme qui devrait gérer le parc. Seule Gracefield reste à convaincre.
C’est ce qu’a tenté de faire Denis Lacroix, président de la Société d’Aménagement et de Gestion Environnementale (SAGE) du bassin versant du lac des Trente-et-Un-Milles, qui a plaidé en faveur de la création de ce parc, lors de la séance ordinaire du conseil de ville. Il croit également que Gracefield doit en faire partie pour avoir un certain contrôle sur le développement récréotouristique sur les rives de ce joyau :
La présidente de l’association pour la protection du lac des Trente-et-Un-Milles, Julie Cousineau, se dit aussi en faveur de la création du Parc régional. Selon elle, la protection de l’environnement sera favorisée à le long terme :
Le président du Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau, Marc Grégoire, voit aussi d’un bon œil ce projet de développement. Voici des commentaires émis durant l’assemblée générale de son organisation :
Les conseillers qui se sont montrés franchement contre le projet sont Claude Blais, Bernard Caron et Micheal Gainsford. Les arguments invoqués sont financiers, ceux-ci craignent de devoir payer des sommes faramineuses pour la gestion du parc et le développement d’infrastructures récréotouristiques.
Une rencontre a eu lieu mardi soir pour tenter de convaincre les élus de Gracefield de prendre part à ce projet d’envergure régionale. Notons que les gestionnaires du Parc régional du réservoir du Grand-Poisson-Blanc leur ont présenté des données intéressantes sur les retombées économiques liées à un tel projet. Ça n’a pourtant pas eu l’air d’émouvoir les conseillers réfractaires au projet du Parc régional.