Réseau d'eau potable : un réel défi pour les résidents de Kitigan Zibi
En septembre
2016, le gouvernement du Canada annonçait un investissement de près de 5 M$
dans le réseau d’aqueduc et d’égouts de Kitigan Zibi.
À l’époque, cet
investissement a permis de raccorder des lots d’un nouvel ensemble résidentiel
au réseau d’aqueduc. Le gouvernement de Justin Trudeau avait aussi déclaré
qu’il s’agissait d’une priorité pour les élus et que ces derniers avaient
l’intention de s’attaquer aux problèmes d’infrastructures en matière d’eau
potable et des eaux usées.
Pourtant,
plusieurs autochtones de Kitigan Zibi n’ont toujours pas accès à de l’eau
potable. Selon les informations de Radio-Canada, plusieurs puits contiennent
des concentrations en uranium sur le territoire de la communauté autochtone.
En 2001, une
étude commandée par le ministère des Affaires autochtones indiquait que le
risque de contamination dans la communauté était de 8 sur 10. Santé Canada a d’ailleurs
fait la découverte de l’uranium dans l’eau au début des années 1990.
Encore en 2019,
la moitié de la population se fait livrer des bouteilles d’eau. L’opération
coûterait environ 90 000 $ par année, dont une somme de 75 000 $
serait assumée par le gouvernement fédéral, selon les données rapportées par le
conseil de bande à Radio-Canada.
En janvier 2017,
l’ancien chef du conseil de bande de Kitigan Zibi, Jean-Guy Whiteduck, a
confirmé au service d’information de CHGA d’être conscient du travail à
accomplir dans ce dossier. Le financement requis était l’une des
problématiques :