Steven Bertrand devra demeurer en prison
Steven Bertrand, qui a fait les manchettes en janvier dernier après avoir été atteint d’une balle à la tête par un constable spécial au palais de justice de Maniwaki, devra demeurer en prison.
Ce dernier était de retour, aujourd’hui, au palais de justice de Maniwaki.
Le jeune homme de 18 ans demandait à ce que la peine de 6 mois de détention qu’il a reçus pour des crimes commis avant l’altercation du 31 janvier dernier soit purgée dans un centre de réadaptation pour jeune, lui qui craint pour sa sécurité en prison.
Avant de prononcer son verdict, le juge chargé de la cause a expliqué que Steven Bertrand n’avait pas démontré de coopération lorsqu’il était en centre jeunesse, qu’il était violent et qu’il avait refusé de participer à tous les programmes pouvant l’aider au plan physique et psychologique qui lui ont été offerts en prison. De plus le juge a rappelé que le centre de réadaptation jeunesse avait comme objectif une réinsertion sociale, ce qui ne semble pas être le désir de Steven Bertrand d’après ses agissements en centre et son refus d’obtenir des traitements à la prison de Hull.
La mère du jeune homme, Julie Bertrand, était présente au palais de justice de Maniwaki pour entendre le verdict du juge. Cette dernière aurait souhaité que son fils obtienne son transfert en centre jeunesse :
Selon elle, la décision de son fils de ne pas vouloir suivre de thérapie ou de traitement n’était pas réfléchie, et ce, en raison de son état de santé. Voici ses propos :
Il devra donc purger le reste de sa peine de 6 mois de prison au centre de détention de Hull. Il sera éligible à une libération conditionnelle lorsqu’il aura complété le 2/3 de sa peine. Il est donc dire qu’il pourrait être libéré au courant de l’été.
Cependant, Steven Bertrand devra revenir en cour le 18 juin, en lien avec l’altercation qui s’est produite le 31 janvier au palais de justice de Maniwaki. Il devra répondre à des accusations pour avoir résisté, perpétré des voies de fait, avoir infligé des lésions et avoir « pris ou tenté de prendre une arme » à un agent de la paix. C’est à ce moment qu’il subira son enquête pro forma.