Trois écoles de la région considérées en mauvais état
Trois écoles de la Vallée-de-la-Gatineau se retrouvent dans un classement peu enviable. En effet, le journal Le Droit a obtenu, par la loi de l’accès à l’information, la liste des écoles de l’Outaouais et leur indice de vétusté.
Pour établir cette liste, le ministère de l’Éducation compare la valeur totale de remplacement du bâtiment à l’estimation du coût des travaux à faire d’ici cinq ans pour le maintenir en bon état. La cote E est attribuée lorsque l’estimation des travaux atteint 30 % ou plus de la valeur totale. Pour la cote D, on parle de 15 à 30 %.
Si l’on regarde globalement, l’Outaouais tire bien son épingle du jeu comparativement à d’autres en province, car un immeuble sur 3 est jugé dans un très bon état ou bon. Toutefois, lorsqu’on analyse, on retrouve deux écoles d’ici avec la pire cote, soit la cote E. Il s’agit de l’école Laval de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau et de l’école Sainte-Croix de Messines. La Cité Étudiante de la Haute-Gatineau de Maniwaki s’y retrouve aussi, mais avec la cote D.
Et attention, ce n’est pas parce qu’une école est vieille qu’elle est automatiquement mal classée. Si l’entretien a été fait régulièrement, l’école se classera dans les premiers rangs.
Nous avons approché le Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO) pour une entrevue, ils ont décliné l’invitation. Le CSSHBO est toutefois bien au fait de l’état de ses écoles. Il y aura des travaux effectués dont le plan d’action sera établi au début de la prochaine année scolaire. Si l’on regarde le montant auquel sont estimés les travaux qui doivent être faits sur 5 ans pour le CSSHBO, il s’agit d’une somme de 95 436 000 $.
Les travaux se font par priorité et il ne faut pas oublier que l’inflation donne aussi du fil à retordre aux personnes qui planifient les travaux. Un dossier à suivre.