Trois MRC s’unissent pour le futur du cheptel des cerfs de Virginie
Pour une rare occasion, trois MRC se sont réunies, mardi dernier, à Gracefield afin d’améliorer la qualité de la chasse au cerf de Virginie sur leur territoire. Pour assurer la stabilité du cheptel, les MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, de Pontiac et d’Antoine-Labelle demandent que la récolte de l’animal se fasse uniquement lorsque le cerf possède un minimum de trois pointes sur un côté du panache.
L’union des trois MRC a également pour but de demander au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) que cette restriction, concernant la taille des bois des cerfs de Virginie, soit instaurée sur tout le territoire de la province. Les MRC demandent que ce décret soit mis en place pour, au minimum, les deux prochaines années. La préfète de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, souhaite que le nouveau ministre, qui sera nommé le 20 octobre prochain, collabore avec eux dans ce dossier :
L’association « Unis pour la faune » est à l’origine de cette recommandation. L’un des cofondateurs d’Unis pour la faune, François Pelletier, souligne que l’appui des trois MRC de la région est très important afin que cette recommandation puisse aller de l’avant. Il souligne que cette pratique a été mise en place dans certains endroits aux États-Unis. Monsieur Pelletier mentionne que les résultats sont très positifs et que cette pratique est appréciée par les chasseurs :
Même si cette pratique a fait ses preuves ailleurs, certains biologistes et le gouvernement demeurent réticents à l’appliquer ici. Le préfet suppléant de la MRC Antoine-Labelle, Normand St-Amour, croit que le gouvernement n’est pas conscient de l’impact que peut occasionner la problématique de la population qui est constatée dans le cheptel de la région :
Pour la saison de chasse de cette année, il est toujours légal de chasser un cerf de Virginie ayant moins de trois pointes sur un côté du panache. Même si les trois MRC encouragent les chasseurs à s’abstenir de chasser les jeunes cerfs, elles ne souhaitent pas que les gens qui en récolteront soient victimes d’intimidation par quiconque.
