Un jeune val-gatinois par semaine tente de s’enlever la vie, conséquence directe du confinement et des mesures sanitaires
Depuis le premier déconfinement en juin dernier, plusieurs intervenants constatent une détresse croissante chez les jeunes Québécois qui sont plus nombreux à ressentir une souffrance intérieure et à avoir des idées noires.
Devant ce constat, les intervenants chez Jeunesse Sans Frontière Vallée-de-la-Gatineau s’inquiètent de l’augmentation de la consommation, des comportements d’automutilation et des problèmes de santé mentale. Depuis les derniers mois, l’organisme situé à Gracefield rapporte que près d’un adolescent par semaine se retrouve à l’hôpital après une tentative de suicide. Écoutons Mélissa Vachon, directrice de Jeunesse Sans Frontière Vallée-de-la-Gatineau, nous parler de la détresse ressentie chez les jeunes de la région :
Le confinement a eu pour conséquence d’augmenter l’utilisation des médias sociaux qui se reflète par une augmentation des cas de cyberdépendance, de cyberintimidation et de comportement sexuel déviant. Dans certains cas, le besoin qu’ont les adolescents de se rassembler les pousse à organiser des fêtes dans des endroits plus éloignées par crainte de se faire prendre, ce qui entraîne bien souvent des comportements à risque, selon Jeunesse Sans Frontières. Voici à nouveau les propos de Mélissa Vachon :
Jeunesse Sans Frontière Vallée-de-la-Gatineau demande maintenant une rencontre avec les députés Robert Bussière et William Amos afin de discuter de cet enjeu qui aura de nombreuses conséquences négatives sur les adultes de demain de la Vallée-de-la-Gatineau.
Une demande d’entrevue a été logée auprès du bureau du député de Gatineau, Robert Bussière.
Si vous où un proche vivez avec des idées suicidaires, Suicide Détour peut vous aider. 819-441-1010