Un recours collectif est intenté au nom des Premières nations qui ont subi de la maltraitance dans les écoles de jour
Les Premières nations, les Métis et les Inuits qui indiquent avoir perdu leur culture et avoir subi des abus physiques ainsi que sexuels dans ce qui était appelé les «day schools» du gouvernement fédéral peuvent maintenant participer à un recours collectif.
Selon le Globe and Mail, un porte-parole du ministère des Relatons Couronne-Autochtone a indiqué que la cause avait été certifiée et que le gouvernement fédéral travaillait déjà sur des méthodes pour régler le dossier.
Les enfants des Premières nations qui n’allaient pas dans les pensionnats autochtones devaient obligatoirement fréquenter les écoles de jour. Selon le bureau d’avocats de Toronto responsable du dossier, Gowling WLG, le traitement réservé aux Autochtones dans ces écoles étaient le même que dans les pensionnats, à la différence près que les enfants retournaient à la maison le soir. Cependant, les parents étaient contraints par la Loi sur les Indiens d’envoyer leurs enfants dans ces institutions jour après jour.
Garry McLean, l’initiateur du recours collectif, indique avoir été attaché et mis dans un coin à chaque fois qu’il parlait l’Ojibwé et qu’il a été abusé sexuellement à de nombreuses reprises par une religieuse. Ces écoles pouvaient être financées par le gouvernement fédéral ou celui de la province dans laquelle elle se trouvait, mais étaient gérées par l’Église.
Le recours collectif concernant les écoles de jour a été lancé en 2012, puisque les élèves de ces écoles n’ont pas été compensés par la poursuite visant les pensionnats autochtones, puisque les enfants retournaient n à la maison. Ce recours collectif avait permis aux victimes des pensionnats de recevoir une compensation financière dépassant les 5G$. À travers le Canada, on compterait jusqu’à 100 000 membres des Premières nations qui ont dû fréquenter les écoles de jour.