Une dernière année chargée pour le CALACS Vallée-de-la-Gatineau
Le Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel Vallée-de-la-Gatineau (CALACS) a fait, lors de sa dernière assemblée générale annuelle, son bilan de la dernière année, particulièrement affectée par la crise sanitaire de la COVID-19.
Du côté des activités, on remarque une baisse significative au niveau des rencontres individuelles en présentiel comparativement à l’année 2019-2020. Néanmoins, il est également une hausse équivalente pour les services donnés à distance. Maude Bélair, intervenante communautaire pour le CALACS, précise que l’organisme s’est adapté pour demeurer actif auprès de sa clientèle :
Pour la dernière année, 25 % des femmes qui ont fait appel au CALACS étaient âgées de 12 à 24 ans. Loin de trouver cette donnée inquiétante, madame Bélair explique que cette clientèle est de plus en plus consciente de ses droits et prête à dénoncer ce type de situation, à l’inverse d’une clientèle plus âgée dont la verbalisation d’un événement nécessite parfois jusqu’à 40 ans :
En ce qui trait aux finances de l’organisme, le CALACS Vallée-de-la-Gatineau s’est vu offrir un rehaussement de près de 85 000$ devant l’importance et les besoins liés aux enjeux collectifs entourant les agressions à caractère sexuel. Madame Bélair mentionne que les montants attribués à l’organisme serviront à bonifier l’aide directe et les groupes de soutien, ainsi qu’à reprendre les activités en présentiel si les conditions le permettent.
Notons également que la prochaine activité organisée par le CALACS se tiendra le troisième vendredi de septembre, à l’occasion de la journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes.