Une menace de grève plane sur les CPE de la Vallée-de-la-Gatineau
Les éducatrices des Centres de la petite enfance de la Vallée-de-la-Gatineau, affiliées à la CSN, pourraient déclencher des moyens de pression alors que leur convention collective est échue depuis le 1er avril 2023.
Les syndiqués de l’Outaouais se prononceront, demain, à l’occasion d’une assemblée générale spéciale portant sur les moyens de pression à adopter. Sébastien Morel, vice-président à la négociation, au litige et aux griefs pour le Syndicat des travailleurs en CPE de l’Outaouais affilié à la CSN, parle de la proposition qui sera soumise aux membres :
Les éducatrices demandent également une augmentation des salaires d’environ 25 % sur 5 ans. Elles souhaitent ainsi obtenir un salaire équivalent à celui offert aux éducatrices des services de garde en milieu scolaire. Plusieurs d’entre elles ont récemment quitté vers des centres de services scolaire qui offrent de meilleures conditions, selon le syndicat. D’ailleurs, les défis de recrutement et de rétention soulèvent des inquiétudes alors que plusieurs embauches devront être effectuées dans le contexte de l’ajout d’un nouveau CPE à Maniwaki, comme le fait valoir Sébastien Morel :
Parmi les demandes au niveau syndical figure également l’ajout d’une 6e semaine de vacances et l’ajout de ressources pour accompagner les enfants présentant des besoins particuliers.
