La pénurie de main-d’œuvre affecte particulièrement les organismes communautaires
Les organismes communautaires œuvrant dans le secteur de la santé et des services sociaux sont affectés plus durement par la pénurie de main-d’œuvre vécue en province en raison de la faiblesse des salaires qui y sont offerts.
Voilà l’une
des conclusions d’une enquête menée par la Coalition des tables régionales
d’organismes communautaires et par le Comité sectoriel de main-d’œuvre de
l’économie sociale et de l’action communautaire.
Cette
enquête se veut un outil pour les organismes qui revendiquent, dans la plupart
des cas, un rehaussement de leur financement. C’est le cas dans la région alors
que de nombreuses organisations œuvrant dans le domaine communautaire demandent
d’obtenir davantage de financement de la part de Québec afin de répondre aux
besoins de leur clientèle. Carole St-Amour, coordonnatrice par intérim chez Suicide Détour,
parle du défi que représentent le recrutement et la rétention de la main
d’œuvre :
Selon
l’étude réalisée auprès
de 977 organisations communautaires, les salaires horaires versés par ces
organismes se situent entre 12,97$ et 26,34$ de l’heure alors que 55% pour des
femmes et 26% des hommes qui y travaillent à temps complet possèdent un diplôme
d’études universitaire.
Notons que l’étude permettra de mettre en place une politique salariale à travers l’ensemble des organismes communautaires du Québec.